Le mot « bio » est un label défini par le
ministère de l’agriculture français puis par la communauté européenne. Il
signifie que les produits que nous mangeons ou utilisons ne contiennent aucun
élément chimique de synthèse fabriqué par l’homme. Les produits bio sont cultivés, fabriqués de manière
naturelle ; l’intervention de l’homme est une collaboration avec la nature dans
la combinaison des éléments de celle-ci (engrais vert - rotations - plantes
compagnes - ennemis naturels des parasites - ...).
Le mot bio vient de l’agriculture biologique.
Celle-ci est une méthode de culture qui n’utilise pas de produit chimique de
synthèse, c’est à dire fabriqué par l’homme. On peut dire quel’agriculture
biologique est une
agriculture naturelle comme la pratiquaient nos ancêtres.
L’intervention de l’homme est une collaboration
dans la combinaison des éléments de la nature. A la suite des excès de l’agriculture
industrielle, de plus en plus de personnes souhaitent consommer des
produits naturels qui respectent la santé et l’environnement.(1)
Pas toute agriculture
biologique n'est durable, mais toute agriculture durable se doit d'être
biologique. Avec la croissance de l'agriculture biologique et l'augmentation
des grandes exploitations, les tentatives pour élargir la définition de ce qui
est considéré comme biologique se sont aussi multipliées.
Le
terme biologique est sujet à modification et interprétation
tout autant que l'est le terme conventionnel. Au cours de ma vie
(60 ans), la signification de ce dernier est passée de ce qu'on appelle
aujourd'hui biologique à celle d'une agriculture dépendante de
la pétrochimie — donc toxique. Dans bien des parties du monde, elle inclut
maintenant les cultures transgéniques (OMG).
La véritable agriculture
biologique est une approche écologique qui tente, autant que possible, de «
fermer la boucle » des cycles de l'énergie, du carbone, de l'azote, de l'eau,
et des micronutriments. Ceci est difficile puisqu'en achetant des aliments
biologiques, on retire ces précieuses ressources de la ferme. Le
bio-agriculteur doit faire en sorte de les remplacer, tout en minimisant
l'utilisation de ressources non renouvelables. L'équilibre est atteint avec des
intrants naturels : cycles de l'énergie et de l'eau, cultures fixant l'azote,
déchets organiques (p.e. le fumier).(2)
Bibliographie
(1) Site:
Intelligence Verte
Consultation:
18/10/12
(2) Site: Fondation
David Suzuki
Consultation:
18/10/12
Photo Site: Fondation David Suzuki
Consultation: 18/10/12