jeudi 18 octobre 2012

Agriculture biologique


Le mot « bio » est un label défini par le ministère de l’agriculture français puis par la communauté européenne. Il signifie que les produits que nous mangeons ou utilisons ne contiennent aucun élément chimique de synthèse fabriqué par l’homme. Les produits bio sont cultivés, fabriqués de manière naturelle ; l’intervention de l’homme est une collaboration avec la nature dans la combinaison des éléments de celle-ci (engrais vert - rotations - plantes compagnes - ennemis naturels des parasites - ...).
Le mot bio vient de l’agriculture biologique. Celle-ci est une méthode de culture qui n’utilise pas de produit chimique de synthèse, c’est à dire fabriqué par l’homme. On peut dire quel’agriculture biologique est une agriculture naturelle comme la pratiquaient nos ancêtres.
L’intervention de l’homme est une collaboration dans la combinaison des éléments de la nature. A la suite des excès de l’agriculture industrielle, de plus en plus de personnes souhaitent consommer des produits naturels qui respectent la santé et l’environnement.(1)
Pas toute agriculture biologique n'est durable, mais toute agriculture durable se doit d'être biologique. Avec la croissance de l'agriculture biologique et l'augmentation des grandes exploitations, les tentatives pour élargir la définition de ce qui est considéré comme biologique se sont aussi multipliées.
Le terme biologique est sujet à modification et interprétation tout autant que l'est le terme conventionnel. Au cours de ma vie (60 ans), la signification de ce dernier est passée de ce qu'on appelle aujourd'hui biologique à celle d'une agriculture dépendante de la pétrochimie — donc toxique. Dans bien des parties du monde, elle inclut maintenant les cultures transgéniques (OMG).
La véritable agriculture biologique est une approche écologique qui tente, autant que possible, de « fermer la boucle » des cycles de l'énergie, du carbone, de l'azote, de l'eau, et des micronutriments. Ceci est difficile puisqu'en achetant des aliments biologiques, on retire ces précieuses ressources de la ferme. Le bio-agriculteur doit faire en sorte de les remplacer, tout en minimisant l'utilisation de ressources non renouvelables. L'équilibre est atteint avec des intrants naturels : cycles de l'énergie et de l'eau, cultures fixant l'azote, déchets organiques (p.e. le fumier).(2)


Bibliographie


(1) Site: Intelligence Verte
Consultation: 18/10/12


(2) Site: Fondation David Suzuki
Consultation: 18/10/12

Photo Site: Fondation David Suzuki
Consultation: 18/10/12

Agriculture intensive


L'agriculture intensive est un système de production agricole caractérisé par l'usage important d'intrants, et cherchant à maximiser la production par rapport aux facteurs de production, qu'il s'agisse de la main d'œuvre, du sol ou des autres moyens de production (matériel, intrants divers).
Elle est parfois également appelée agriculture productiviste. Elle repose sur l'usage optimum d'engrais chimiques, de traitements herbicides, de fongicides, d'insecticides, de régulateurs de croissance, de pesticides...
Ce mode de production fragilise (voire met en péril) l'Environnement. De nombreux problèmes liés à l'utilisation massive des engrais commencent à voir le jour : pollution des eaux et des sols. Dans le monde les rendements sont différents en fonction des pratiques agricoles, des cultures du climat, etc.. Exemples de quantité moyenne de fertilisants utilisés par an :
- France : 240 kg par hectare de blé.
- Russie (1995) : 25 kg par hectare de blé.
- USA : 257 kg par hectare de maïs.
- Tanzanie : 12 kg par hectare de maïs.
- Corée du Sud : 320 kg par hectare de riz.
- Cambodge : 4 kg par hectare de riz.
- Tadjikistan : 461 kg par hectare de coton.
- Bénin : 45 kg par hectare de coton.(1)

L'agriculture intensive contribue à la désertification des sols. Les haies, les petits bois, les talus, les prairies sont détruits pour favoriser la plus grande surface agricole possible : mais ils contiennent une riche et essentielle biodiversité, et leur éradication est également responsable de fortes inondations, car les barrières naturelles au ruissellement des eaux n'existent plus
De plus, les besoins de plus en plus importants en surface agricole contribuent à la déforestation.(2)


Bibliographie


(1) Site: Actu-environnement
Consultation: 18/10/12


(2) Site: Vedura
Consultation: 18/10/12


Photo Site: Vedura
Consultation: 18/10/12








mardi 9 octobre 2012

Toujours plus de déchets





L’augmentation de la consommation et le changement de style de vie, font que les richesses naturelles du sol sont chaque jour un peu plus exploitées.
L’augmentation de la consommation a également provoqué une augmentation des déchets au point que certains n’hésitent pas à comparer les ordures à une maladie qui peut en terminer avec la planète terre: l’infarctus des déchets.


Mais qu'appelle-t-on déchet?

Tout produit qui après avoir été fabriqué, touché ou utilisé perd de sa valeur pour la personne qui le possède.
Le niveau économique de chacun va conditionner la valeur que l’on donne à chaque chose et le plus ou moins long usage que l’on va en faire.
Le concept de déchet, est donc très relatif, puisque on peut considérer déchet quelque chose qui ne l’est pas pour le voisin.

Et l'évacuation de nos déchets pose problème d'autant plus que les quantités ne cessent d'augmenter.
De tous les résidus produits dans la ville, ceux qui sont le plus en relation avec notre propre consommation, sont ceux que l’on trouve dans notre sac poubelle.



Agriculture et faim monde



   Dans les 50 dernières années, la technologie moderne est parvenue à tripler la production céréalière mondiale et malgré cela plus d’1 milliard de personnes souffrent de la faim, 30 millions en meurent chaque année.
L’explosion démographique a surpeuplé la planète avec 6 milliards de personnes et une augmentation annuelle de 95 millions, alors que la surface cultivable est en train de se réduire avec la progression du désert.
Obtenir que la population mondiale se stabilise et qu’elle se nourrisse convenablement est sans aucun doute le grand défi de notre planète.
L'agriculture intensive est aujourd'hui fortement remise en question et ce n'est pas sans raison. Dégradation du paysage et du sol, procédés contestables de culture et d'élevage, mondialisation et appauvrissement de pays déjà en difficulté, mais aussi risques alimentaires réels.
Derrière cette agriculture intensive se cachent des enjeux économiques énormes, et le marché mondial est contrôlé par les grandes industries de l'agrochimie, propriétaires des herbicides, des pesticides et des semences.